vendredi 23 décembre 2011

ENTREVUE AVEC ALDJIA - KARIM KHERBOUCHE



Jeudi 14 octobre 2010

Aldjia: Je suis encore et toujours une fashion victim !

Avant d’épouser une carrière florissante en solo, Aldjia fit d’abord partie du fameux groupe Djurdjura. Le plus grand souci de cette chanteuse dont la joie de vivre fait plaisir à voir, est de mettre au goût du jour sa chanson afin de toucher davantage de jeunes mélomanes d’aujourd’hui. Et cela semble donner son fruit.   

C’est à Béjaia que nous l’avons rencontrée et elle a bien voulu répondre à nos questions. 
  Aldjia chanteuse
T’es donc désormais de retour Aldjia, n’est-ce pas ?
Mais je ne suis pas partie complètement (rires) ! J’avais seulement besoin d’une pause pour m’occuper de mon foyer. Maintenant que mes enfants sont grands, j’ai suffisamment de temps pour me consacrer à ma passion de toujours qu’est la chanson.
Des projets à court terme?
En plus de mon nouveau DVD qui est en gestation, je prépare la sortie de mon nouvel album. Il s’agit surtout d’un hommage, ô combien mérité, aux martyrs de la chanson kabyle féminine, en l’occurrence H’nifa et Bahia Farah. La femme, ce n’est pas seulement la beauté et la tendresse, c’est aussi des droits. Il y a aussi d’autres chansons qui touchent à d’autres thèmes, notamment l’amour…

Comment peut-on chanter l’amour quand on n’est plus jeune?
(Rires) Ca c’est une très bonne question ! De toute façon, comme on dit, l’amour n’a pas d’âge ! Naturellement, on ne ressent pas l’amour de la même manière à 20 ou à 40 ans.  Je pense qu’avec le temps, on s’assagit. Je ne sais pas, peut-être. Et puis, l’âge, c’est dans la tête. Sur ce plan, on peut devenir vieux à 20 ans comme on peut demeurer jeune à 90 ans ! A bon entendeur, salut !
Aldjia est-elle du genre à surveiller sa ligne ?
Je ne suis pas une obsédée de la balance. Je me pèse rarement, je t’assure. Par contre, je fais de la natation, du vélo, de la marche. J’adore le sport.

Quelles sont tes tenues préférées ?
Sur scène, je ne peux me passer de la robe kabyle que je modifie à ma manière pour l’adapter à la modernité. Dans ma vie de tous les jours, j’aime porter des vêtements branchés au point d’être traitée de fashion victim dans mon entourage. Cela ne me vexe pas. C’est d’ailleurs ma fille de 22 ans qui me conseille mes tenues. En France, j’ai fait de la couture à la mode et c’est un métier que j’adore. La robe véhicule aussi des valeurs culturelles.
 Aldjia-chanteuse-kabyle.jpg
Ecoutes-tu tes propres chansons ?
Oui, mais pour me critiquer surtout.

Qu’est-ce ça te fait de chanter notamment sur scène ?
C’est un bonheur rare les moments que l’on vit en osmose avec son public.
Dans ton dernier album, tu as repris une chanson d’Enrico Macias, en es-tu une admiratrice ?   
J’aime bien Enrico, c’est de la musique de chez nous. J’ai repris une de ses chansons que j’aime plus que les autres. Il s’agit de « Mon amour à moi ». Si tu veux, je te la chante tout de suite ! (elle chante a capella).

Un mot avant de se dire au revoir ?
J’ai envie de vivre encore beaucoup de choses dans le monde de la chanson, de rester jeune et belle. J’embrasse tous les lecteurs et toutes les lectrices de Confidences et je leur souhaite une merveilleuse année 2007.
Entretien réalisé par
Karim Kherbouche


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